jeudi 31 mars 2016

Attrape-rêves

Dans la culture amérindienne, les capteurs de rêves sont accrochés là où le Soleil se lève, afin que la lumière du jour puisse détruire les mauvais rêves qui se sont installés dans les perles de la toile.
Il existe des contes en langue sioux racontant une légende, l'histoire d'Iktomi, l'araignée à l'origine du capteur de rêves, qui n'est pourtant pas originaire de cette culture (Il n'existe même pas de mot dans cette langue pour cet objet.). On retrouve désormais le capteur de rêves dans l'artisanat de la plupart des cultures nord-amérindiennes.
Selon la culture huronne, les humains font tous partie du Grand Esprit, créateur de la nature et des hommes. Celui-ci nous suggère des rêves afin que nous puissions mieux nous comprendre. Le rêve est le véhicule qui permet l'échange entre l'Homme et le Grand Esprit. Toujours selon cette culture, le rêve est l'expression des besoins de l'âme. Il est aussi primordial de satisfaire les besoins de l'âme que ceux du corps. Le rêve permet de se libérer. Il assure l'équilibre. Si on écoutait la démarche que les rêves nous proposent, on comprendrait beaucoup mieux les besoins de l'âme.
Le capteur de rêves est utilisé pour aider à contrôler les rêves, dans la mesure où l'on peut contrôler ses pensées, sa vie. À l'origine, il était destiné aux enfants qui faisaient de mauvais rêves. Il s'agit d'un petit cerceau fait d'une branche d'arbre. Dans ce cerceau, est tissé un filet de la forme d'une toile d'araignée comportant un trou au centre. Pendant la nuit, les mauvais rêves resteront pris dans le filet, pour être brûlés par les premières lueurs du jour. Les beaux rêves passeront à travers le trou du centre pour être conservés dans les plumes installées autour du cerceau.

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